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Daniel de Roulet

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Tous les lointains sont bleus

TitreTous les Lointains


Phébus, 2015


L’Humanité

Emission Détours, Radio Télévision Suisse

Emission La librairie francophone, France Inter

Aux arts

Le Temps

Le Courrier

En lisant en voyageant


N’en doutons pas.Daniel de Roulet a raison. Si tous les lointains sont bleus, il finiront bien, par déteindre sur notre ici. Décidément, on a beaucoup à gagner en allant avec Daniel de Roulet parcourir les ailleurs. Son livre est une puissante, et rare, invitation à retrouver un bon usage du monde.             Europe, Christian Petr.


On ne s’est pas ennuyé une seconde avec Tous les lointains sont bleus. De Dallas à Hanoi,  de Managua à Domodossola, le livre joue à saute-continents. Mais il se lit d’un pas de promeneur, au rythme régulier de cette écriture précise veinée d’ironie, qui semble un équivalent littéraire de la «ligne claire»         Michel Audétat, Le Matin Dimanche,30.8.2015


Avec sa plume alerte, son sens du storytelling et ses chutes amusantes, l’auteur nous entraîne sans peine dans ses aventures peu conventionnelles.              Marianne Grosjean, La Tribune de Genève, 1.9.2015

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  • 4 Avr, 2018
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terminal terrestre

Editions d’autre part 2017


Un livre très réussi, tantôt souriant, tantôt grave, souvent émouvant                                                                                            Domaine public


Le Daniel de Roulet que l’on préfère, c’est l’écrivain de plein air. Ses voyages lui inspirent des livres portés par une humeur buissonnière, légers comme son bagage, rapides comme le vent, dont l’écriture s’épure en tendant vers l’effacement auquel le mortel doit se résigner. Partir, c’est aussi s’exercer à disparaître (…) Daniel de Roulet est un virtuose de la litote : en deux ou trois traits, une scène surgit, une atmosphère s’installe. Hormis l’orgueil (discutable) de ne pas appartenir au « bétail touristique », tout ravit dans ce Terminal terrestre qui est un livre paradoxal : des lettres à une présente.

Michel Audétat Le Matin dimanche, 12 mars 2017

Malgré ses confidences, l’auteur maintient une saine distance avec l’intime et confère ainsi une certaine universalité à son propos. Le résultat, qui met en lumière les petits riens qui font que l’on se tolère ou que l’on s’insupporte, sonne juste et se révèle souvent émouvant. 

Stéphane Babey, Vigousse, 17 mars 2017

 

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  • 4 Avr, 2018
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Le démantèlement du coeur

De_Roulet_Le dementelement

 

Buchet-Chastel, 2014 

 

Avec son magistral roman, Daniel de Roulet achève sa saga du nucléaire… Il ne se complait pas dans une littérature qui se contente « d’enfiler des perles », selon le mot de Valéry. Sans jamais tomber dans le roman à thèse, son œuvre est en prise avec le réalités et les dangers de notre époque technologique.    

Pierre Jeanneret, Gauche Hebdo

 

Daniel de Roulet est l’un des premiers romanciers à inscrire le nucléaire dans l’espace romanesque réaliste.                       

Jean-François Nivet, Les lettres françaises

 

Effroi et fascination. Daniel de Roulet croit dans la capacité unique de la fiction pour joindre des points de vue opposés qui vont parfois jusqu’à cohabiter au cœur d’une même personne.                                            

Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps

 

Voilà, il est écrit, le grand romand du nucléaire, captivant, engagé… C’est un Suisse qui s’y est attelé. 

Martine Landrot, Télérama 


Daniel de Roulet noue en quelque sorte la gerbe d’une aventure éditoriale de Vingt-quatre années. 

Philippe Bach Le Courrier


Radio Télévision Suisse

La Librairie francophone 

A

 

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  • 4 Avr, 2018
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Quand vos nuits se morcellent

Zoé 2018

 

Ferdinand Hodler, mort il y a cent ans, n’a été d’abord qu’un peintre helvétique et besogneux. Jusqu’au jour où il a rencontré Valentine Godé-Darel, son modèle, puis la mère de son enfant, puis de nouveau son modèle, mais alitée parce que mourante. A travers plusieurs centaines de toiles et de dessins, Hodler a rendu compte chaque jour de l’avancement de la maladie sur le visage de sa bien-aimée. Un tour de force jamais égalé dans l’histoire de l’art. Guillaume Apollinaire a salué en lui « l’un des plus grands peintres de cette époque ». Avant Giacometti et Tinguely, Hodler est le symbole d’un art d’abord intime puis planétaire.


Présentation vidéo de l’éditeur

Le Temps, Isabelle Rüf

Tribune de Genève, Jean-Michel Olivier

Espace 2, David Collin


Telerama 05/06/2018

Marine Landrot.  On aime passionnément TTT

Ravagé par la mort de sa mère, l’écrivain transpose sa douleur dans une adresse au peintre suisse Ferdinand Hodler, un « frère » par-delà les années.

L’admiration rend parfois tout petit, mais elle peut aussi être un tremplin. Celle que Daniel de Roulet voue au peintre suisse Ferdinand Hodler (1853-1918) lui a inspiré cette lettre d’une centaine de pages, écrite pour les 100 ans de sa mort. Un tombeau épistolaire et épidermique où il alpague l’artiste pour panser ses blessures, honorer ses manquements, chanter ses audaces. Une accolade fraternelle, à tu et à toi avec un homme né pour morfler, qui grandit en se nourrissant de pain dur trempé dans les fontaines, et enchaîna polémiques sur scandales, l’œil toujours fixé vers la lumière. En 1889, ­Hodler s’est figuré lui-même au centre de son plus célèbre tableau, La Nuit,Méphistophélès crispé d’effroi, dans un charnier de corps lascifs et vivants, voilés de noir. Au dos de la toile, il laissa un message : « Plus d’un qui s’est couché tranquillement le soir ne se réveillera pas le lendemain matin. » C’est compter sans l’ardeur de ceux qui suivent, les chercheurs de traces, les biographes originaux emplis de gratitude et dotés d’une énergie à réveiller les morts. ­Daniel de Roulet a deux mots à dire à Ferdinand Hodler, et même des questions à lui poser. Alors il y va, en toute fraternité, en toute exigence. Rivé à l’idée que « pour créer, il faut que quelque chose fasse le siège de votre pensée », son livre est un champ de bataille intérieure, infiltré d’obsessions et d’intuitions, où les deux hommes se touchent et s’esquivent, s’inspirent et se distancient. C’est toute la beauté de cet exercice littéraire : même si la chronologie ne les a jamais réunis, le peintre et l’écrivain ne font qu’un, leurs pinceaux plongent dans les mêmes couleurs tranchées, leurs toiles restituent la même lumière directe. Nourri par les tableaux qu’il a scrutés tant de fois, au point d’avoir « les yeux fatigués, parfois même par une abondance de larmes », Daniel de Roulet offre en retour une œuvre dont chaque mot semble empli de matière et d’émotion. Le ton est toujours à la confiance et à la familiarité, apanage de ceux qui ont beaucoup reçu et avancent en toute sûreté.

Au point que lorsque l’auteur nous emmène sur le terrain de sa propre ­intimité, le glissement se fait tout naturellement, comme une extension de la peinture de son maître. Dicté par la coïncidence — cette langue des signes qui éclaire les attentifs —, l’épisode personnel est lié à la mort que la mère de Daniel de Roulet choisit de se donner à 97 ans. La dame s’était acheté dans sa jeunesse un croquis de Hodler, représentant une femme nue de dos : Valentine, la maîtresse du peintre, dont il ­suivit en direct l’agonie dans dix-huit tableaux et cent vingt dessins, composés à son chevet jusqu’à son dernier souffle. Rien d’étonnant à ce que ce pan mortuaire de l’œuvre de Hodler fascine l’écrivain, dont les romans, injustement méconnus, ont souvent trait au nucléaire. Il y a une forte radioactivité dans l’écriture de Daniel de Roulet, gorgée de la douleur à instillation très lente d’un homme ravagé par le deuil. Mais en même temps, un élan de vie parcourt toujours ses lignes, influx nerveux promettant d’aller de l’avant. Tant de densité en si peu de pages : ­voilà une littérature énergétique aussi singulière qu’indispensable.

 

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  • 4 Avr, 2018
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