« Oui, sans Valentine, Hodler n’aurait pas été Hodler. Telle est la thèse développée par Daniel de Roulet dans une lettre riche et émouvante qu’il adresse au peintre dont on célèbre cette année le centenaire de la mort. Cet amour tumultueux du peintre et de son modèle, l’imagination du narrateur vient l’entourer de son propre questionnement existentiel. Quand certains reprocheront à Hodler d’avoir transformé Valentine en objet esthétique dans 18 tableaux et 120 dessins représentant son agonie, l’auteur nous démontre l’inverse : c’est la force d’un amour qui transcende la mort ». » Anne Moser, La Liberté
» Daniel de Roulet explore avec une acuité discrète leur relation passionnelle. Il nous fait comprendre la démarche unique (qui peut sembler à certains incongrue ou étrange) d’un Hodler acharné au chevet de Valentine à raconter, dessins et toiles, «la force d’un amour qui sait sa finitude ». La longue lettre qu’il écrit ici au peintre est intuitive, délicatement perspicace. Il faut dire que son compagnonnage avec lui ne date pas d’hier. Son premier roman, A nous deux Ferdinand (Canevas, 1991) mêlait déjà la vie de Hodler à la sienne. Visages et paysages. L’amour, la mort. Les reflets du Léman. » Le Monde, Xavier Houssin
» Derrière les portraits indissociables de Ferdinand et de Valentine, il y a celui de Daniel, écrivain-peintre qui raconte comment une œuvre centenaire, en affrontant la maladie et la mort, peut continuer, avec autant d’acharnement et d’émotion, à inspirer l’acte de la création. » Khalid Lyamlahy, Zone critique
« II y a une forte radioactivité dans l’écriture de Daniel de Roulet, gorgée de la douleur à instillation très lente d’un homme ravagé par le deuil. Mais en même temps, un élan de vie parcourt toujours ses lignes, influx nerveux promettant d’aller de l’avant. Tant de densité en si peu de pages : voilà une littérature énergétique aussi singulière qu’indispensable. » Marine Landrot, Télérama
« Cette transformation, documentée par celui qui survit, raconte non pas la mort, mais la force d’un amour qui sait sa finitude.« Annette Zimmermann, Espaces
« Daniel de Roulet transmet au lecteur son admiration pour l’artiste. En jouant avec les archives, l’auteur s’adresse à Ferdinand Hodler pour mieux restituer la relation entre Valentine et lui. » Serge Dumont, Le Progrès
» L’ouvrage de De Roulet est une belle porte d’entrée vers Hodler, accessible à tous lecteurs de par sa forme épistolaire et courte. » Julie Kuunders, Le Quotidien jurassien
« C’est avant tout le livre d’un auteur qui veut expliquer la démarche de ce peintre [Hodler] obsédé par la mort au travail sur Valentine.C’est un exercice d’admiration pour la ténacité, le talent, l’obstination de ce peintre.C’est un livre qui dit que toute existence tient d’abord à l’amour qu’on a reçu et donné. » Geneviève Bridel, Espace 2
Il y a dans cette « lettre » un portrait du peintre, un exercice d’admiration et quelques piques de lansquenet, mais c’est d’abord un livre inspiré par la gratitude. » Michel Audétat, Le Matin Dimanche
« Sensible et pudique, la longue missive de Daniel de Roulet trouve les mots justes, une forme précise et fluide, une simplicité éloquente pour explorer ce qui le touche et le questionne dans l’œuvre de peintre et ses esquisses d’une agonie. » Anne Pitteloud, Le Courrier
« [Ce livre est] bouleversant. C’est une démarche amoureuse et attentive dans un style hors pair. » Isabelle Falconnier, Le Matin
Daniel de Roulet adresse [à Ferdinand Hodler] une lettre qui est à la fois un parcours biographique, un exercice d’admiration et une réflexion sur la réception de son œuvre. (…) L’auteur privilégie la fragilité et l’énergie de l’homme et conclut en le situant dans l’histoire de l’art. Isabelle Rüf, Le Temps